Retour de la plage. J'espère que personne n'est gêné que je parle de mes vacances alors que la plupart sont rentrés(comment ça, hypocrite?). C'est dur, chaque jour est un pari. La plage était pleine de soleil jusqu'à 17h mais nous scrutons le ciel tous les matins.
plage 25092010 par agayfriday tous droits réservés
Ici l'eau du robinet a une odeur et un goût infects. Nous stockons une énorme quantité de bouteilles d'eau en plastique. J'ai peur que mon souci d'écologie ne passe après mon envie de vomir en voulant boire l'eau du robinet. Ce matin, en sortant la chiéchienne, j'ai remarqué une camionnette contenant une dizaine d'osmoseurs,(filtres à eau), et le matériel pour les installer.
Il semblerait que la crise de l'eau douce ait atteint le littoral français, et que les communes-champignons préfèrent laisser les habitants se ruiner en installations individuelles plutôt que chercher une solution collective. De plus je connaissais l'existence de ces engins, mais pas leur taille, comparable à un tonneau de 200 litres. J'imagine cela dans une cuisine, converti en pied pour le bar, bof.
J'ai rencontré Garfield, le chat bovin (bien portant en politically correct), légèrement agressif. Je supplie notre chatounette nouvellement arrivée de ne jamais ressembler à ça.
On trouve encore quelques fleurs de dunes qui survivent sur le sable du chemin côtier.
La semaine prochaine il faudra renoncer à tout ça, hélas.
Et n'oublions pas qu'en vacances tout est futilité.
Il n'existe que deux manières de gagner la partie : jouer coeur ou tricher.(Jean Cocteau)
samedi 25 septembre 2010
lundi 13 septembre 2010
SOIREE de merde
Libellés :
récit autobiographique
Le lave vaisselle est en panne, et évidemment Gabriel n'est pas là. Super début de soirée : je ne sais plus comment on fait sécher de la vaisselle.
Figure-toi, c'est dingue, on ne peut pas remettre dans les placards aussitôt lavé!
Je trouve que la photo est une vraie pub pour le produit magique, non? Je dois encore faire les tasses et assiettes à dessert, mais le soleil se couche.
Heureusement j'ai eu une aide précieuse.
Psychologiquement s'entend. Vu comme j'aime faire la vaisselle, les prochains invités, je vais leur jouer la chanson de Benabar, c'était comment déjà?
Rien d'autre à dire? Non, après le coup de fil que je viens de passer, je sais que je suis toujours de la merde pour mes géniteurs, contrairement à leur fille préférée. R.a.s., donc.
Bon début de semaine à toi. Les essais de poésie ce sera un autre soir.
Figure-toi, c'est dingue, on ne peut pas remettre dans les placards aussitôt lavé!
Je trouve que la photo est une vraie pub pour le produit magique, non? Je dois encore faire les tasses et assiettes à dessert, mais le soleil se couche.
Heureusement j'ai eu une aide précieuse.
Psychologiquement s'entend. Vu comme j'aime faire la vaisselle, les prochains invités, je vais leur jouer la chanson de Benabar, c'était comment déjà?
Rien d'autre à dire? Non, après le coup de fil que je viens de passer, je sais que je suis toujours de la merde pour mes géniteurs, contrairement à leur fille préférée. R.a.s., donc.
Bon début de semaine à toi. Les essais de poésie ce sera un autre soir.
jeudi 9 septembre 2010
FEUILLE D'AUTOMNE
Libellés :
prose poétique
Délaissée par la sève, Elle consent à l'exil.
Elle attend, frémissante aux rayons déclinants,
multicolore la façade de son nid citadin.
La feuille a sifflé sans fléchir le refrain de l'été,
et imagine en la succession des éphémères
la saison éternelle des matins sans sommeil.
Elle attend, frémissante aux rayons déclinants,
multicolore la façade de son nid citadin.
La feuille a sifflé sans fléchir le refrain de l'été,
et imagine en la succession des éphémères
la saison éternelle des matins sans sommeil.
Mais que sait-elle du monde?
Elle a illuminé de vert la brillance du zénith,
vibré sous les fumées vrombissantes,
et doré à la lueur des noceurs.
Pourtant dans les fragrances entrelacées aux fumets familiers,
elle a pressenti l'existence de l'ailleurs,
une idée consolante à son départ meurtri.
Le jour advient, Eole est l'aile, il la lie aux allants,
la ravit à son père et l'attire aux lointains.
Virevoltant d'ivresse elle effleure ses sœurs,
sensation délicieuse de complicité chantante,
Il la couche en baiser sur le ruban piétonnier,
quand soudain, une douleur écrasante, la semelle torture,
la broyance lacère avec indifférence.
Longtemps elle reste là, éperdument mendiante,
la pluie et la froideur l'entraînent vers la folie.
Mais par chance une nuit Bourrasque la reprend
la sauve au firmament, l'emporte au delà de la ville,
vers le verger, pur et perlé.
Plaquée sur pomme, pêche puis le vieux poirier,
elle s'enthousiasme de richesse colorée,
et rêve de faire partie de ce monde enchanté.
Repartant de tempête elle se perd aux framboisiers,
le rouge des tomates la galvanise en orchestre,
elle voit que le plus beau restait à venir.
Un instant les roses la retiennent,
lui permettant d'humer pour la première fois
l'esprit du paradis.
Gorgée de sensations, elle respire enfin.
Le souffle est son ami, il la voyage au loin,
et dans le chatoiement du couchant
la dépose au rebord de la chambre.
Une petite main la prend d'une chaleur insoupçonnée
elle est bien assez belle aux pupilles scintillantes.
L'enfant lisse ses nervures, lui rend sa fierté.
Dans la bibliothèque il lui accorde les pages
et c'est accompagnée des mots de l'écrivain
qu'elle sommeille durablement.
Un soir de l'avenir le livre s'ouvre,
des yeux grandis se fendent d'émotion
car grâce à Elle,
c'est l'enfance qui s'échappe du livre,
escortée par la joie
de l'automne retrouvé.
Elle a illuminé de vert la brillance du zénith,
vibré sous les fumées vrombissantes,
et doré à la lueur des noceurs.
Pourtant dans les fragrances entrelacées aux fumets familiers,
elle a pressenti l'existence de l'ailleurs,
une idée consolante à son départ meurtri.
Le jour advient, Eole est l'aile, il la lie aux allants,
la ravit à son père et l'attire aux lointains.
Virevoltant d'ivresse elle effleure ses sœurs,
sensation délicieuse de complicité chantante,
Il la couche en baiser sur le ruban piétonnier,
quand soudain, une douleur écrasante, la semelle torture,
la broyance lacère avec indifférence.
Longtemps elle reste là, éperdument mendiante,
la pluie et la froideur l'entraînent vers la folie.
Mais par chance une nuit Bourrasque la reprend
la sauve au firmament, l'emporte au delà de la ville,
vers le verger, pur et perlé.
Plaquée sur pomme, pêche puis le vieux poirier,
elle s'enthousiasme de richesse colorée,
et rêve de faire partie de ce monde enchanté.
Repartant de tempête elle se perd aux framboisiers,
le rouge des tomates la galvanise en orchestre,
elle voit que le plus beau restait à venir.
Un instant les roses la retiennent,
lui permettant d'humer pour la première fois
l'esprit du paradis.
Gorgée de sensations, elle respire enfin.
Le souffle est son ami, il la voyage au loin,
et dans le chatoiement du couchant
la dépose au rebord de la chambre.
Une petite main la prend d'une chaleur insoupçonnée
elle est bien assez belle aux pupilles scintillantes.
L'enfant lisse ses nervures, lui rend sa fierté.
Dans la bibliothèque il lui accorde les pages
et c'est accompagnée des mots de l'écrivain
qu'elle sommeille durablement.
Un soir de l'avenir le livre s'ouvre,
des yeux grandis se fendent d'émotion
car grâce à Elle,
c'est l'enfance qui s'échappe du livre,
escortée par la joie
de l'automne retrouvé.
vendredi 3 septembre 2010
Comment parler de Fredrika Stahl?
Libellés :
voyages sorties
Comment décrire de la musique?
Je voudrais partager la voix suave de Fredrika Stahl, sa simplicité virtuose. Mais comment? Je pourrais décrire la technique : Elle se rattache à une pop un peu jazzy, rappelle Norah jones ou Tracy Chapman. Mais les commentaires savants sont hors de ma portée, je n'ai pas la culture pour.
Pour faire people, je pourrais m'informer sur sa sexualité ou inventer les scandales qu'elle n'a pas provoqués. Mais cela m'indiffère. De petits concerts sauvages donnés dans certains jolis coins de Paris ne comptent pas, j'en ai peur.
Je pourrais dans le style descriptif dire qu'elle est suédoise, travaille à Stockholm, possède à 26 ans un niveau musical parfait, qu'elle écrit ses musiques et paroles en anglais comme à l'occasion en français.
Fredrika Stahl Rocket trip to mars
Un label français a produit en 2006 son premier album, son deuxième en 2008 et le troisième en 2010, Sweep me away ("efface-moi"?). Mais aucun renseignement de ce genre ne donne particulièrement envie d'entendre un artiste.
Elle parle parfaitement le français, et alors?
Je crois que la seule chose qui lui rende justice, ainsi que tous les musiciens de talent, c'est de l'écouter.
Mais comment inspirer à ceux qui lisent ce blog de leur bureau paysager l'envie de cliquer sur elle une fois rentrés dans leur home sweet home? Je l'ignore.
Fredrika Stahl a drop in the sea
Certains morceaux de son nouvel album sont plus rythmés, pop, comme Rocket trip to mars, MOSW, ou plus ballade jazzy comme Song of july et Fast moving train, mais ils sont tous plaisants.
Grâce à elle je m'envole vers ces horizons violets, où les oiseaux chantent à l'unisson les mélodies du bonheur acide, à moins que ce ne soit la mélancolie enchanteresse. Sa voix me réconcilie avec la brutalité du quotidien, déroule son ruban de légèreté sur les heures chaotiques, nécessaire et désaltérante.
Non, décidément, la musique ne se décrit pas, elle se savoure. Écoute-la, et dis-moi si tu aimes.
Je voudrais partager la voix suave de Fredrika Stahl, sa simplicité virtuose. Mais comment? Je pourrais décrire la technique : Elle se rattache à une pop un peu jazzy, rappelle Norah jones ou Tracy Chapman. Mais les commentaires savants sont hors de ma portée, je n'ai pas la culture pour.
Pour faire people, je pourrais m'informer sur sa sexualité ou inventer les scandales qu'elle n'a pas provoqués. Mais cela m'indiffère. De petits concerts sauvages donnés dans certains jolis coins de Paris ne comptent pas, j'en ai peur.
Je pourrais dans le style descriptif dire qu'elle est suédoise, travaille à Stockholm, possède à 26 ans un niveau musical parfait, qu'elle écrit ses musiques et paroles en anglais comme à l'occasion en français.
Fredrika Stahl Rocket trip to mars
Un label français a produit en 2006 son premier album, son deuxième en 2008 et le troisième en 2010, Sweep me away ("efface-moi"?). Mais aucun renseignement de ce genre ne donne particulièrement envie d'entendre un artiste.
Elle parle parfaitement le français, et alors?
Je crois que la seule chose qui lui rende justice, ainsi que tous les musiciens de talent, c'est de l'écouter.
Mais comment inspirer à ceux qui lisent ce blog de leur bureau paysager l'envie de cliquer sur elle une fois rentrés dans leur home sweet home? Je l'ignore.
Fredrika Stahl a drop in the sea
Certains morceaux de son nouvel album sont plus rythmés, pop, comme Rocket trip to mars, MOSW, ou plus ballade jazzy comme Song of july et Fast moving train, mais ils sont tous plaisants.
Grâce à elle je m'envole vers ces horizons violets, où les oiseaux chantent à l'unisson les mélodies du bonheur acide, à moins que ce ne soit la mélancolie enchanteresse. Sa voix me réconcilie avec la brutalité du quotidien, déroule son ruban de légèreté sur les heures chaotiques, nécessaire et désaltérante.
Non, décidément, la musique ne se décrit pas, elle se savoure. Écoute-la, et dis-moi si tu aimes.
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