"Quand tu étais bébé tu avais un caractère très simple. On savait toujours ce dont tu avais besoin, tu passais des petits cris de désir aux gazouillis et sourires lorsque tes envies étaient satisfaites. C'était pratique et agréable. Puis sans raison tu t'es mis à environ un an et demie à dire non sans arrêt et à te mettre en colère à tout bout de champ. On a essayé de te cajoler, t'intimider, te punir, rien n'y faisait. Tu étais devenu sévèrement capricieux et nous exaspérés.
Ce jour-là, nous devions aller chercher ta sœur en voiture et il fallut s'arrêter prendre de l'essence.
La petite station était tenue par un homme du même âge que nous, trente-cinq ans environ. Après s'être servi, on s'est dirigé vers sa boutique, t'emmenant avec nous pour éviter une nouvelle crise. Bien entendu on a parlé de ton caractère. Conversation d'autant plus longue que ton père avait oublié son portefeuille et moi mon sac, on était gênés pour le paiement.
Beuverie et abandon d'enfant domaine public
Mais cet homme nous a avoué que ne pouvant avoir d'enfants avec sa femme, il aurait tout donné pour entendre des hurlements pareils chez lui. Qu'à cela ne tienne, on lui a offert de t'adopter. On lui a même dit que ce n'était pas pour payer l'essence.
C'était curieux parce que d'abord il a rigolé, mais après il est devenu très sérieux.
Il nous a fait tout un discours sur l'éducation des enfants, l'importance de leur permettre de vivre leur vie. C'est incroyable mais ça nous a influencé pendant des mois.
Il nous a même promis qu'après cela tu redeviendrais aimable et répondrais aux espoirs que l'on avait mis en toi."
Je crois qu'il y a une chose qui justifie notre existence, c'est l'influence que nous pouvons avoir, volontairement ou non, sur la vie d'autres êtres. Je peux dire ce que j'ai gagné grâce à cet inconnu persuasif : Deux ans de tranquillité.
Celui-là, je regrette qu'on ne l'ait pas revu tous les deux ans.
Évidemment, il est un peu dommage que j'aie si peu tenu ses promesses, mais après tout les promesses n'engagent que ceux qui les comprennent...
C'était curieux parce que d'abord il a rigolé, mais après il est devenu très sérieux.
Il nous a fait tout un discours sur l'éducation des enfants, l'importance de leur permettre de vivre leur vie. C'est incroyable mais ça nous a influencé pendant des mois.
Il nous a même promis qu'après cela tu redeviendrais aimable et répondrais aux espoirs que l'on avait mis en toi."
Je crois qu'il y a une chose qui justifie notre existence, c'est l'influence que nous pouvons avoir, volontairement ou non, sur la vie d'autres êtres. Je peux dire ce que j'ai gagné grâce à cet inconnu persuasif : Deux ans de tranquillité.
Celui-là, je regrette qu'on ne l'ait pas revu tous les deux ans.
Évidemment, il est un peu dommage que j'aie si peu tenu ses promesses, mais après tout les promesses n'engagent que ceux qui les comprennent...
La vache! Tu l'as échappé belle, toi!
RépondreSupprimerPASCALR : Ou alors j'ai raté une belle opportunité...
RépondreSupprimertu peux même t'autoriser une alterbiographie. "Si ce jour-là mes parents..."
RépondreSupprimeret dire que tu serais peut-être l'hétier de Total!:)
RépondreSupprimerJOSS: c'est tentant :)
RépondreSupprimerNIGLOO : Etre un fils à papa pourri? hmmm laisse moi réfléchir...
RépondreSupprimerOuille, mais ce sont de merveilleux parents que tu as eus là *_°
RépondreSupprimerDEEF : C'est depuis ce moment je pense, que j'adore l'odeur d'essence. Je me shooterais avec si je m'écoutais.
RépondreSupprimeron ne peut pas commenter ta dernière note!!!!!!!!!!!!!!!!!
RépondreSupprimerNIGLOO : mes divagations politiques ne méritent pas de commentaires, c'est pour ça.
RépondreSupprimer