N'en déplaise aux clichés, tous les gay(e)s n'habitent pas ces quelques tronçons de rues. La plupart sont en province, et les parisien(e)s en dehors du Marais.
Néanmoins cet endroit concentre toujours une vie et un mode de vie uniques en France. Me voilà donc comme un anthropologue, arpentant ce petit bout du quatrième arrondissement que les journalistes appellent « communauté gay »(lol).
Bien vite je retrouve ma librairie préférée, Les Mots à la Bouche (je la fréquente d'habitude sur internet). Le seul endroit où l'on rencontre des couples de filles.
Oui, dans ce coin de Paname, on trouve tout. La boulangerie est prise d'assaut, on se demande pourquoi. Probablement le dessin de ces petits pains, comment dire, très très masculin?
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Mais depuis mon récent déménagement je m'intéresse à la déco. Il y a plusieurs boutiques de référence ici. Un formidable et écologique paravent en pneus réutilisés m'interpelle.
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En prime, paravent pour faire joli au salon, et roue de secours en cas de besoin...
A ce propos, il y a un véritable phénomène dans cette ville. Les deux-roues ont envahi Paris. Les scooters permettent de se faufiler et de rendre la cité un peu plus utilisable.
L'accumulation est impressionnante. Et le bruit?
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Il faut souffrir pour vivre à Paris!
Dans le quartier on peut aussi se vautrer dans le luxe : Une petite montre à six mille cinq cent Euros, gardée dans une cage noire, dans une boutique noire, mais au design attirant?
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Je vais réfléchir encore un peu, il me faudra attendre mon anniversaire...Celui de mes cent dix ans je crois! Ensuite, nous avons vérifié si nous savons encore distinguer les fringues tendance des habits de dandys.
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On dirait qu'il y a moins de boutiques, la crise ou un déclin?
Il nous reste à nous asseoir dans un endroit viril et très gay, en terrasse. Ah! Faire rougir mon chéri en public avec un bisou dans le cou sans se faire insulter! Pendant un instant, je pense que je pourrais vivre ici...
Après je me rappelle que le coup de foudre avec Gabriel a eu lieu à Lyon en pleine rue, lieu hétéro s'il en est. Et puis je me souviens que j'ai rencontré le premier homme de ma vie à La Champmeslé, bar lesbien. Que deviendrais-je sans les hétéros et les filles sensibles?
Je ne peux pas rester ici, je n'ai pas encore renoncé à vivre ma vie de gay en couple au milieu de tout le monde. Mais quand même, j'aime que ce coin de folklore existe.
Et toi, que dirais tu d'habiter le Marais?
Moi je suis parisien, et je ne peux que confirmer ce que tu dis. Le Marais c'est un monde à part. C'est pas tout à fait Paris. Dès les beaux jours les mecs sortent leurs lunettes de soleil, et quand la mode est à la crête, le marais entier se met à la crête.
RépondreSupprimerJe n'aime pas le marais, parce que c'est un monde fermé, un ghetto. Et puis pour vivre à Paris au quotidien, je peux t'assurer que de plus en plus, les gays tu les vois partout, tu les trouves dans tous les arrondissements, et en grand nombre.
Par contre pour ce qui est des deux roues, j'ai un scooter depuis 5 ans, et c'est vraiment ce qu'il y a de plus pratique à Paris. Et en effet les années passant, j'en vois de plus en plus, et c'est toujours plus difficile de se garer.
:D
Je rejoins les propos de Fabisounours. Le Marais est un monde fermé et j'aurai du mal à y vivre. Malgré tout j'aime bien de temps en temps m'y promener aux beaux jours car c'est un très joli quartier historique avec toutes ses petites rues, ses immeubles anciens... Et en ce qui concerne les scooters, c'est vrai qu'il y en a de plus en plus et étant automobiliste, il faut avoir 4 yeux même plus pour arriver à les éviter parfois car beaucoup d'entre eux se croient les rois du bitume à Paris.
RépondreSupprimerH bon?!? On laisse sortir ces gens du marais?!? Il y'a un couvre feu j'espère!
RépondreSupprimerFABISOUNOURS : c'est ça qui est pratique avec ce quartier, on peut connaître la dernière mode. Après, on suit, ou pas. La crête, je suis pas sûr, lol. Et je sais pourquoi je ne veux plus habiter la belle capitale. En touriste j'ai le beurre et l'argent du beurre.
RépondreSupprimerCHRISTOPHE : Les hôtels particuliers du Marais sont parmi les plus anciens et les plus beaux de Paris. Pour les quatre yeux et plus, il faudrait que tu envoies une photo, j'ai un peu de mal à me représenter. D'un autre coté, pour justifier l'emploi du scooter, il faut bien qu'ils se faufilent. Allez, les bus RATP ou la place de l'étoile sont encore plus stressants,non?
RépondreSupprimerDITOM : De temps à autre, il y a dans ma province un Flavien qui rigole tout seul comme un con. J'ai reçu un message, c'est Ditom qui m'a fait un commentaire.
RépondreSupprimerCôté provincial: sans pour autant vivre dans le marais... j'avoue que j'envie cette "liberté" qui règne dans ce quartier!
RépondreSupprimerNICOLAS : Oui, un petit bol de liberté de temps en temps, ça fait du bien.
RépondreSupprimermême les miches sont masculines ! quel monde !
RépondreSupprimerHé oui c'est la dure vie des habitants du marais!
RépondreSupprimerVivre dans le marais ou dans un autre arrondissement de Paris, je ne suis pas certain que ça changerait quoi que ce soit. Quand on vit dans un quartier, qu'on achète son pain à la boulangerie du coin, on ne perçoit pas la chose de la même façon. D'ailleurs, les habitants du marais sont-ils homo? Je n'en mettrais pas ma main à couper...
RépondreSupprimerPATRICK ANTOINE : Il y a beaucoup de gays dans le marais, et y habiter est tentant. Car la minorité gay est si forte dans ces rues, que l'on peut se comporter ouvertement (se tenir par la main, s'embrasser, vivre en couple) sans risque. Mais je suis d'accord, lorsqu'on est satisfait de son quartier on n'a pas besoin du marais.
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