Voyage au pays d'Avre 1: La paix au fil de l'eau
On devrait arriver selon moi dans le petit Pays d'Avre volontairement, il le mérite.
Quesaco-où c'est, me diras-tu. Laisse moi donc garder un instant de suspense avant de tout te dévoiler.
Nous sommes partis un week-end prolongé pour lutter contre la déprime traditionnelle de fin d'hiver, et un pays grand comme un mouchoir de poche nous a cueilli par hasard. Ce pays couleur vert d'eau ne mesure que quelques dizaines de kilomètres carrés, et n'a le droit au nom de "pays" que par la grâce du français. Quelques gens d'ici doivent dire qu'ils sont au pays lorsqu'ils rentrent chez eux, et ils ont bien voulu nous accueillir ces jours. Monaco et Andorre peuvent dormir sur leurs deux oreilles, le Pays d'Avre ne leur fera pas concurrence question rentrées financières.
Question charme, par contre... Des charmes justement, on en rencontre dès l'arrivée. Charmes, frênes, peupliers tremble et autres saules cendré, pleureur ou tortueux sont partout.
Voyage au Pays d'Avre 1 la rivière par Agayfriday sous licence cc
Beaucoup de saules, certes, mais c'est que les saules aiment l'eau. Ils l'aiment stagnante, en forme de miroir végétal, brumeuse comme une arrivée tardive par ici, ou vive comme l'Avre.
Tu sais maintenant que l'Avre est une rivière, et nous avons suivi sa spontanéité au cours primesautier durant ce séjour.
Il n'a pas fait grand beau temps, et la nature porte encore son déshabillé de la saison froide. La beauté des lieux n'en est que plus impressionnante : Si c'est si beau en hiver, ce doit être splendide en été.
Tout ce qui aime l'eau aime cet endroit, et les canards n'y font pas exception.
Voyage au pays d'Avre 1 au réveil par Agayfriday sous licence cc
On peut donc profiter de leur visite amicale au petit matin, ils sont comme nous, des visiteurs de passage.
Il est temps de te dire que nous voulions atterrir dans le Perche, contrée appréciée des parisiens, et qu'à de très modestes kilomètres près, nous l'avons raté. Tant pis, tant mieux.
Cette vallée aime les surprises, et une apparition fantomatique de château au détour de la route n'est pas à exclure.
Voyage au Pays d'Avre 1 fantôme de château par Agayfriday sous licence cc
J'ai pensé à Monet, ou au goût qu'ont les japonais pour les petits ponts devant certains paysages.
Voyage au Pays d'Avre 1 le petit pont par Agayfriday sous licence cc
La paix règne au long de ce cours d'eau, une paix murmurante et glougloutante, également chantante. Le tout m'a fait repenser au voyage à Nantes, ville au fil de l'eau elle aussi dans un style entièrement différent. De même à certains aspects du voyage à Lyon. En revenant de Nantes, je mesure d'ailleurs le chemin que ce blog a parcouru.
Sinon, je te parlerai dans un prochain billet des maisons d'ici, car il n'y a pas que la nature qui mérite le voyage au Pays d'Avre.
J'ai bien fait de repasser !
RépondreSupprimerJ'aime l'atmosphère que tu as créé sur cet espace, comme une maison d'hôtes où l'on à envie de s'installer parce que l'on sait que l'on est toujours bien reçu et aussi que l'on a du mal à quitter...
Avec de l'eau au milieu des chemins et la forêt, je me sens chez moi !
J'ai comme une impression que je connais cet endroit, il se trouve donc sur la route du Perche que je connais aussi !
Un des ces jours, nous allons nous croiser :)
Avre de paix en tout cas où vous avait du passez de délicieux moments... Je trouve que toi et Nachu avaient beaucoup en commun !
Très joli récit qui appelle à la rêverie au bord de l'eau.
RépondreSupprimer"En revenant de Nantes,
RépondreSupprimerje mesure d'ailleurs le chemin que ce blog a parcouru."
La digue la digue ?? :)
Désolé de mettre ainsi à néant la bulle soyeuse de ton billet, mais il est des réflexes paillards incorrigibles ^^
Et le capcha me traite de ingra. Il n'y a pas de hasard.
fenêtre ouverte? eh bin ça avait du chauffer dans la chambre!!
RépondreSupprimerLa région a l'air reposante en effet!!
VIRGINIE : ce serait drôle! Se croiser entre l'ouest et Paris.
RépondreSupprimerJe voudrais bien avoir le temps et le courage de Nachu pour m'occuper de mon jardin qui fait pourtant le dixième du sien.
GOULI : c'est exactement l'impression qu'on a eu dans ce coin.
RépondreSupprimerTAMBOUR MAJOR : c'est pour faire honneur à ton pseudo.
RépondreSupprimerNantes a tant inspiré les chansonniers dans tous les styles qu'on a bien le droit d'en pousser une petite. Je ne serai pas le dernier à donner de la voix.
NIGLOO : Oui, j'aime beaucoup les radiateurs bouillants qu'on ne peut pas régler.
RépondreSupprimerTrès détendant pour un week-end.
Un joli week end prolongé... Une fin d'hiver, une rivière et un faible soleil. La Nature explosera tantôt et toi, là, tu en ressens déjà toute la force endormie.
RépondreSupprimerEK91: Très bien vu, une faible luminosité sur la rivière, qui mettait en valeur les promesses de printemps. Seront-elles tenues cette année?
RépondreSupprimerça donne envie de se poser, et rester tranquille ces photos, se ressourcer et prendre son temps. Et on imagine qu'en été, ça prend encore une autre dimension.
RépondreSupprimerJONATHAN D. : Oh que oui prendre son temps. On aurait dû y rester un peu plus longtemps plutôt que de retrouver tous les gens stressés au travail.
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