dimanche 14 février 2010

I LOVE YOU PHILLIP MORRIS

Je n'évoquerai pas I love you Phillip Morris. Pas parce que l'histoire est invraisemblable, mais vraie.
J'ai rencontré des excentriques qui faisaient bien pire que cet individu, cette accumulation de supercheries délirantes, et qui n'auraient pas pu, eux, les justifier par un amour fou, inconditionnel, jusqu'au-boutiste.
Non plus parce que Jim Carrey (éblouissant comme d'hab) et Ewan Mac Gregor(toujours aussi beau) sont parfaits.
Même pas du fait que les deux héros gays un peu caricaturaux ne connaissent que des attitudes et positions stéréotypées.
Mais cette aventure belle et révoltante est passée à coté du génie de The Truman Show. Un metteur en image a le devoir de s'adapter aux contraintes du cinéma, de ne pas s'éparpiller entre dénonciation politique justifiée, mélodrame poignant, comédie burlesque et thriller à rebondissements.
Je risquerais de regretter de faire passer pour
imparfait ce bon film.
Voilà pourquoi je ne parlerai pas d'I Love You Phillip Morris.


5 commentaires:

  1. J'ai adoré... Surtout le côté déjanté de la première partie du film... Et Ewan Mc Grégor toujours aussi charmant, émouvant et drôle.
    J'ai vraiment adoré ce film et il m'est avis que quelques scènes resteront cultes! ;)

    Ah oui, et tu avais raison, pour je ne sais quelle raison obscure, on ne peut pas commenter ma dernière note... Pas très grave en soi hein ;)

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  2. Pourtant la bande annonce...surement mal faite présage du pire...dons je me suis abstenu mais j'ai sans doute tort à la vue de certaines critiques

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  3. DITOM : déjanté c'est le mot qui m'a manqué c'est exactement ça.
    POUSSIN : Tention, hein! j'ai dit que c'était très bon et très beau, pas que t'aimerais! mais comme je connais ton blog, je parie que ta sensibilité sera happée par ce film, comme nous.

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  4. J'ai vu ce film il y a presque 3 semaines dans le cadre du festival LGBT à Toulouse.
    Sans être un chef d'oeuvre, il m'a fait passer un bon moment, entre rires et larmichettes ; et c'est déjà pas mal du tout !

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  5. TAMBOUR MAJOR : Moi idem. Et l'histoire de Steven jay Russell, encore en prison aux States,c'est tristesse ou colère. 144-year jail sentence, la peine est-elle proportionnée aux délits?

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