Nous étions le 25 avril 2010, et la température dépassait les 26 degrés, la brise était caressante.
Quelque part dans le port, mon voilier accostait. Moins qu'un navire de haut bord, il impressionnait plus qu'une coque de noix et son flanc rendait crânement hommage à l'homme de ma vie.
Blanc comme l'innocence, il m'était fidèle dans les plats et la tempête, plus fiable qu'un saint-bernard sur les pentes escarpées.
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Lorsqu'après avoir longuement chevauché je retrouvai le bois immobile du ponton, mes pas résonnèrent sous ce soleil de mer.
L'Atlantique occupait encore mon esprit par vagues, puis reflua en déposant son écume argentée. Ou était-ce l'amertume du tangage?
Parcourir la ville des hommes me rendit sombre, car seule la lumière des grands horizons aurait pu me libérer. Toi aussi mon frère le pigeon, tu dormais sur ton bord de fenêtre, avant de repartir dans l'azur!
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Irrésistiblement j'étais attiré par le bleu, le moindre mât évoquait le départ...
Mais il était trop tard, et errer comme un marin en peine n'émouvait pas l'horloge, l'heure était à la terre ferme.
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Mes pas pourtant ne voulaient pas quitter le rivage, ils m'emmenaient le long des plages, loin vers le nord. Les vacanciers vaquaient, mataient ou bien nageaient. Certains étaient beaux, d'autres amicaux.
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Mais rien ne comptait pour moi que l'immensité marine, et la promesse renouvelée par les marées.
Le crépuscule recouvrit la baie et son baiser doré affirma qu'enfin, demain, l'onde me porterait à nouveau.
Quelles îles, quels continents allais-je découvrir ? Pourrais-je embrasser Robinson, rencontrer les cyclopes, être prisonnier sur Lilliputh ? Entre chien et loup, tout était possible.
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Mais des douceurs me ramenaient aux Sables d'Olonne, en ce soir finissant.
Un contact me disait que le bonheur était plus près, à me toucher.
Et main dans la main de mon amoureux, je compris que mon voilier voguait sur l'océan de mon imagination.
Jolie rêverie, tout en finesse. On voyage, on voyage ;-)
RépondreSupprimerLe rêve c'est bon, c'est beau et ça devrait être obligatoire ! Depuis que je suis née je me ballade sur mon nuage...
RépondreSupprimerC'est drôle un billet chez moi sur le rêve aussi,comme les aimants, les rêveurs s'attirent !
Bonne journée à vous dans vos rêves ou ailleurs....
PS Je ne sais plus si je disais tu ou vous ?????
Port Olonna,le remblais, la tour Arundel... Oh là là ces photos que de souvenirs, de balades...
RépondreSupprimerC'est zoli. Ca donne envie de faire des bisous a son amoureux ET d'aller en vacances !!!
RépondreSupprimerJe veux retourner en vacaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaances!!!!!
RépondreSupprimerTant que "ton océan" ne prépare pas un Tsunami, ça ira!:-)
RépondreSupprimerDEEF : On voyage et on voudrait ne jamais revenir.
RépondreSupprimerVIRGINIE : le prochain départ te sera forcément dédicacé. Sans les rêves du Simorgh, celui du marin d'eau douce serait resté à quai. Pour ce qui est du tutoiement, sur internet, je tutoie tout le monde.
CHRISTOPHE : Serais-tu parti au pays des souvenirs? Il a l'air sympa!
RépondreSupprimerFABISOUNOURS : Ne te retiens pas surtout! Les deux hein!
DITOM : Déjà finies les vacances de Ditom? On rêve aux prochaines?
RépondreSupprimerNIGLOO : Je dois avouer que parfois je suis submergé, mais on reste dans des proportions raisonnables.
RépondreSupprimerCoucou!
RépondreSupprimerJ'arrive de chez jf et je voulais savoir si tu parlais du texte qu'il m'avait écrit pour la folle nuit de virginie ??????
Bisous et bonne nuit !!!
VIRGINIE : Voui. J'ai encore craqué (à retardement) pour une de tes productions.
RépondreSupprimer@FLAVIEN Youpi ! Et tu as vu celui de janjacQ, j'en ai eu de beaux cadeaux ! J'ai envie de faire ce petit jeu en juin, tiens !
RépondreSupprimerBises et bonne journée !!!!!
Virginie !
Il est bon de rêver avec toi, d'imaginer la sensualité de deux mains qui se tiennent, de ressentir la douceur d'un baiser et la tête de l'être aimé s'appuyer sur son épaule.
RépondreSupprimerL : Oui, si tu recommences je les lirai avec plaisir. J'ai souvent confirmé la citation : la valeur de l'ensemble est supérieure à la somme des individus!
RépondreSupprimerTAMBOUR MAJOR : Bienvenue à toi, décidément aujourd'hui on est dans le partage.
Finies les vacances ?
RépondreSupprimerBon retour à terre,matelot!!!
NACHU : Hélas, finies, et oubliées à grande vitesse, les vacances. Heureusement, certains jardiniers tiennent la barre pendant mon absence!
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