lundi 12 avril 2010

NANTES

Je croyais que Nantes était une ville industrielle avec un port, et qu'il pleuvait tout le temps.
Mais en fait entre midi et deux, Nantes baignait dans le soleil, douce et aimable. Et au retour de mon déplacement professionnel d'une journée je ne peux pas m'empêcher de t'en parler. De l'eau il y en avait. Des bras de fleuve, des canaux, des rivières et autres cours d'eau. Et des ponts par dizaines.


quai de nantes
Photo de l'auteur
C'est bien simple, dans plein d'endroits, les ponts sont si larges que les cours

d'eau sont souterrains, sous les rues, les places et les immeubles. Tu les vois, tu les vois plus. Moi qui autrefois me repérais aux deux fleuves de ma ville, ici je me suis un peu perdu.
Le Château des ducs de Bretagne est l'ultime château de la Loire avant l
'océan. La cathédrale de Nantes s'est fait ravaler la façade, et la Tour Lu l'intérieur. Mais je suis aussi allé dans l'île. Comme la presqu'île de Lyon, mais pas presque, ou comme la Cité à Paris mais en beaucoup plus grand.
Et au bout de l'Ile de Nantes, il y a les anciens
docks, les ateliers de réparation de bateaux, et un géant espace de création. Ou de promenade. Ou de jeux. Ou de chantier. On y sent plein de possibilités, on a déjà envie d'y créer.
Du reste il y avait un artiste de murs. Il
créait un rythme coloré sur un mur peut-être promis à la démolition. Je lui ai fait un peu peur, il se retournait nerveusement à chaque bruit, heureusement mon mobile n'en fait pas. Il m'a vite identifié comme grand type inoffensif. Aucun risque de lui nuire, j'ai flouté la photo. Il peignait avec précision, quatre carrés à la fois au pochoir, et si tu regardes bien tu verras le rythme, c'est un fox-trot, ou un jazz new-orleans des années 30. Pour la première fois sur mon blog tu peux cliquer sur la photo pour le GRAND format:
artiste de mur
Photo de l'auteur
Je n'ai pas osé l'aborder, quand je ne serai plus timide je le ferai. Si tu n'y comprends rien, demandes-moi, je rêve de te faire un billet art contemporain, personne n'y
comprendra rien, mais je serai comblé. En attendant, le mur faisait dix mètres et le peintre avançait à la vitesse de dix mètres par semaine, environ. Si c'est pas un investissement artistique, ça!
Je n'ai qu'un souhait aux
décideurs avant de passer au billet suivant : laissez le mur vivre, ne le démolissez pas. Hélas je crois que le geste du peintre restera éphémère. La suite de Nantes au prochain billet.

6 commentaires:

  1. ah ouais j'adore Nantes. Très jolie ville. Calme et paisible, tu as l'impression que tout le monde y est bienveillant :D

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  2. FABISOUNOURS : Mais tout le monde EST bienveillant. Non? je suis un peu naïf? beaucoup? En tout cas moi aussi j'adore Nantes. Il faut que j'y retourne avec Gabriel, un weekend, qu'on ait le temps de flâner.

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  3. Au rytme ou il peint, le mur n'est pas encore démoli, et, tu pourras peut-être en acheter un mètre, ce sera un meilleur investissement qu'un mètre de bière....!

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  4. NIGLOO : hihi! La prochaine fois je lui propose de venir le faire chez moi. C'est les voisins qui seront contents!

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  5. @Flavien: Ile Versailles, dans l'Erdre qui a été élue, un jour, plus belle rivière de France ! :-)
    J'adore ta "pub" pour Nantes ! :-)

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  6. JF : Très jolie île et rivière en effet. Nantes le vaut bien. La prochaine fois j'explorerai prendrai Lu et d'autres coins. Ce sera Nantes 3...

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